Imprimer la page

B.E.1-R0 : Travaux d’entretien des aménagements de paysagisme d’intérieur

Unep > Bonnes pratiques du secteur : les règles professionnelles > Les règles parues – Les entreprises du paysage > B.E.1-R0 : Travaux d’entretien des aménagements de paysagisme d’intérieur

Objet et domaine d’application

Les travaux d’entretien pour le paysagisme d’intérieur ont pour objectif de s’assurer du bon  développement de la plante, grâce à un apport approprié en éléments nutritifs et en eau, ainsi qu’une protection phytosanitaire et physique adaptée.
Ces travaux permettent aussi, notamment dans le cas des décors artificiels, de maintenir la qualité du décor en place.

Ne sont pas concernés par les travaux d’entretien des aménagements de paysagisme d’intérieur :

  • les  travaux  de  paysagisme  d’intérieur  concernant  la  mise en  place  de  décors  permanents  en  plantes  naturelles  (cf. règles  professionnelles  B.C.1-R0  « Travaux  de  paysagisme d’intérieur : décors permanents en plantes naturelles ») ;
  • les  travaux  de  paysagisme  d’intérieur  concernant  la  mise en  place  de  décors  permanents  en  plantes  artificielles  (cf. règles  professionnelles  B.C.2-R0  « Travaux  de  paysagisme d’intérieur : décors permanents en plantes artificielles »).

Termes définis dans le fichier PDF

  • Termes généraux : Entretien, Contenants
  • Types de plantes utilisés en paysagisme d’intérieur : Plantes naturelles, Plantes artificielles, Plantes semi-artificielles, Plantes stabilisées
  • Termes propres aux travaux : Ingnifugation, Bassinage, Tuteurage, haubanage, Protection des plantes, Lutte biologique
  • Définitions agronomiques : pH, Électro Conductivité (EC), Éléments nutritifs, Luminosité, Hygrométrie, Mycorhization
  • Autres définitions : Établissements recevant du public (ERP), Immeubles de grande hauteur (IGH)

Présentation de la règle professionnelle « Travaux d’entretien des aménagements de paysagisme d’intérieur »

Analyse du site

Descriptif des interventions

L’entreprise,  appelée  pour  des  travaux  d’entretien, réalise  une  visite  commune  avec  son  client  au  sein  de la  zone  d’intervention  afin  de  réaliser  un  descriptif  des interventions. Cette visite commune a aussi pour vocation de vérifier la nécessité de réaliser un plan prévention ou un plan particulier de sécurité et de protection de la santé (PPSPS).

Le descriptif des interventions présente les éléments suivants :

– Les travaux à effectuer et les zones d’intervention détaillant la localisation des zones plantées.
– Les installations mises à disposition pour réaliser les travaux d’entretien :

  • vestiaire ;
  • sanitaires ;
  • points d’eau pour arrosage (vérifier qu’ils sont adaptés aux arrosoirs) ;
  • local technique pour les arrosages automatiques ;
  • etc.

– Les noms et responsabilités des principaux interlocuteurs pour le déroulement des travaux : personne désignée pour la signature du bon d’intervention, personne à informer en cas d’un problème de sécurité, responsable des clés (etc.)
– Le stationnement autorisé pour la voiture.
– Les codes d’entrée.
– Les créneaux horaires prévus pour la réalisation des travaux dans chaque zone d’intervention.
– Les  autres  contraintes  particulières  (pièces  d’identité, confidentialité de certains lieux, clés, cartes magnétique, etc.)

Point de contrôle interne

Un descriptif des interventions est joint au contrat de prestation de travaux d’entretien.
Il précise :
– les prestations d’entretien réalisées :

  • nettoyage et lustrage des végétaux ;
  • arrosage ;
  • tuteurage ;
  • taille des plantes ;
  • terreautage ;
  • apport d’engrais ;
  • etc.

– et la fréquence des interventions.

Classification du bâtiment

Il convient de vérifier si le bâtiment dans lequel l’entreprise intervient  est  classé  IGH  ou  ERP  afin  de  prévoir  des dispositions spécifiques pour les interventions (mesures de sécurité, adaptation des travaux et horaires d’intervention en fonction du type de public, etc.)

D’autre  part,  certains  bâtiments  sont  élaborés  selon  une certification  HQE  ou  encore  Breeam  dans  un  objectif  de créer un environnement sain et confortable tout en limitant les  impacts  environnementaux.  Il  convient  au  paysagiste d’intérieur de vérifier si le bâtiment dans lequel il intervient s’intègre dans une telle démarche car cela implique la prise en  compte  de  certaines  exigences  en  termes  de  gestion énergétique, de gestion d’eau et de niveau de qualité d’air pour les interventions d’entretien.

Démarche de qualité engagée par l’entreprise cliente

Certaines entreprises sont impliquées dans une ou plusieurs démarches volontaires pour contribuer au développement durable  (ISO  26  000  par  exemple),  maîtriser  les  impacts sur  l’environnement  (ISO  14  001)  ou  encore  pour  fournir un produit ou service de qualité (ISO 9 001). Il convient au paysagiste d’intérieur de vérifier, avant la contractualisation, si son client est engagé dans de telles démarches et si celles-ci  imposeraient  certaines  exigences  pour  l’exécution  des travaux d’entretien.

Environnement du projet

Lors  de  la  réalisation  du  descriptif  des  travaux,  il  est important de prendre en compte les éléments suivants pour adapter les interventions:

  • le  revêtement  du  sol  (moquette,  marbre,  parquet,  etc.), l’ameublement,  les  fournitures  en  place,  la  proximité  des baies vitrées qui détermine si une protection devra être mise en place en cas de pulvérisation ;
  • les  types  (diffusion  et  réglage)  de  chauffage  et  de climatisation qui définissent les besoins en arrosage et en taille ;
  • l’exposition au soleil qui peut provoquer des réactions avec certains produits appliqués.

Contraintes du site

Lors de la réalisation du descriptif des travaux, il convient aussi de relever les contraintes du site, telles que :

  • l’accès aux plantes ;
  • le passage fréquent de public près des zones d’intervention qui  détermine  des  horaires  spécifiques  d’intervention  ou des mesures de prévention en cas d’application de produits phytopharmaceutiques  suivant  la  réglementation  en vigueur ;
  • l’intervention sur des zones fortement aérées (patio, hall, etc.) limitant la possibilité de réaliser des luttes biologiques ;
  • la présence de baies vitrées : il convient de maintenir le volume  de  la  plante  par  rapport  aux  baies  vitrées.  Si  le contenant est suffisamment léger, il pourra être tourné d’un quart de tour à chaque passage.

Retrouvez la règle professionnelle « Travaux d’entretien des aménagements de paysagisme d’intérieur » au complet en suivant le lien ci-dessous :

Chargement…

Dans la même rubrique :