Le génie écologique, une solution pour renaturer la ville
Publié le 20 juillet, 2022 à 16h33 , mis à jour le 25 juin, 2024 à 12h30
Paris, le 20 juillet 2022
La dernière enquête de l’Observatoire des villes vertes (fondé par l’Unep et Hortis) vise à mieux connaître la réalité du recours au génie écologique en milieu urbain. Ce savoir-faire, basé sur l’ingénierie écologique et fondé sur la résilience des écosystèmes, est-il connu par les municipalités ? Comment l’appliquent-elles concrètement ? À quel type d’expertise ont-elles recours pour mettre en œuvre les projets ?
Le génie écologique, une notion familière des villes
Cette notion, peu connue du grand public, est déjà bien intégrée dans les villes : 65% des répondants disent conduire des projets de génie écologique. Marseille, par exemple, y recourt pour ses projets de plantation forestière, ou encore le choix d’arbustes propices aux oiseaux frugivores. Seules 4 villes interrogées (15 %) n’ont pas encore initié de projet de génie écologique.
Une méthode pour réintégrer la nature en ville
Au-delà de répondre à l’enjeu dominant de protection de la nature, le génie écologique couvre une grande palette de problématiques liées à la prise en compte de la nature en ville. Les municipalités en ont bien conscience puisqu’elle mène de tels projets à plusieurs fin :
- une majorité (67 %) de municipalités utilise le génie écologique à des fins de préservation des milieux naturels
- la même proportion des villes (67 %) le mette en œuvre pour adapter les espaces en faveur de la biodiversité avec des trames vertes ou bleues .
- à ambitions égales figurent aussi la protection ou la restauration des milieux aquatiques (67 %)
- ou encore la renaturation d’un espace urbanisé (63 %).
Les professionnels du paysage mobilisés sur les projets de génie écologique
Pour mettre en œuvre ces projets, les collectivités questionnées privilégient l’expertise des professionnels du paysage. Au total, 8 municipalités sur 10 (79 %) font majoritairement appel aux professionnels du paysage pour plusieurs raisons : leur expertise technique et écologique, leur connaissance et leur respect du vivant, mais également leurs équipements adaptés et leur expertise réglementaire.
Pour aller plus loin …
>> Toutes les conclusions de l’enquête sont sur le site de l’Observatoire des villes vertes